Quand Cloudflare a crash aujourd’hui, tout le web a vacillé

Cloudflare : l’infrastructure invisible qui maintient le web debout

Aujourd’hui, un incident majeur chez Cloudflare — l’un des piliers de l’infrastructure web mondiale — a provoqué des indisponibilités massives sur des milliers de sites.

En tant que consultant, j’ai immédiatement surveillé la situation : mes clients, notamment les sites de Derrière La Porte, ont été exposés aux effets de cette panne : lenteurs, erreurs serveur, interruptions de conversion.

Cloudflare offre trois fonctions clés :

  • Accélération (CDN)

  • Sécurité (DDoS, bots)

  • Disponibilité globale

Lorsqu’une panne survient, ce n’est pas un site seul qui souffre : c’est tout un écosystème de services, d’API et de flux qui se retrouve impacté.

Un crash aujourd’hui = un séisme pour le e-commerce

Voici ce que j’ai observé via mes tableaux de bord en temps réel pour les sites de mes clients :

  • Augmentation immédiate du temps de chargement (> 10 s) dans un premier temps

  • Erreur serveur (500, 502) observé sur des pages critiques

  • Modules de paiement ou d’API tiers inopérants

  • Paniers gelés, tunnel de conversion interrompu

Pour les sites de Derrière La Porte, cela traduisait un risque réel : perte de ventes, frustration client, rupture de confiance. L’origine ? Non pas leur CMS, pas leur hébergeur, mais l’infrastructure “invisible”.

Pourquoi tout le monde dépend de Cloudflare sans le savoir

Même sans le savoir, nous sommes tous exposés :

  • CDN qui hébergent vos images et scripts

  • Services SaaS (chat, analytics, live-support) qui transitent par le réseau

  • API de paiement ou de logistique protégées via les services Cloudflare

    Quand Cloudflare tombe, c’est l’ensemble de l’écosystème qui risque de ralentir.

Réagir immédiatement : le plan d’urgence à activer

Voici ce que j’ai mis en place pour mes clients durant l’incident :

  1. Vérification rapide de l’état : status Cloudflare, DownDetector, flux Twitter/X.

  2. Confirmation que l’hébergeur et CMS sont opérationnels.

  3. Communication interne : briefing service client, marketing, tech.

  4. Arrêt des modifications techniques majeures : pas de DNS, pas de déploiement.

  5. Activation d’un message simple sur site/popup : “Nous rencontrons une indisponibilité technique…”.

  6. Suivi après résolution : rapport de bug, temps perdu, actions à prévoir.

Anticiper pour ne plus subir

À long terme, les sites que j’accompagne adoptent les bonnes pratiques suivantes :

  • Monitoring externe indépendant (temps de réponse, disponibilité)

  • Messagerie prête à diffuser vite auprès des clients en cas d’incident

  • Scénarios de secours (fallbacks simples)

  • Audit des dépendances : identifier quelles parties du site reposent sur des services tiers

Pour mes clients comme Derrière La Porte, j’ai proposé un atelier “résilience infrastructure” pour cartographier ces dépendances et fixer un plan d’action.

Ce que cet incident révèle : notre fragilité collective

Aujourd’hui plus que jamais, on comprend que la performance digitale ne dépend pas uniquement du contenu, du SEO ou du marketing. Elle dépend aussi de l’invisible : réseaux, CDNs, API, infrastructures tierces.

Si vous pensiez être “hors-sol”, cette panne vous rappelle que non : ce sont vos dépendances qui peuvent vous faire vaciller.

accepter la dépendance mais renforcer sa résilience

L’incident Cloudflare d’aujourd’hui ne doit pas générer de panique, mais de la lucidité.

  • Oui, nous dépendons d’acteurs externes.

  • Oui, nous ne les contrôlons pas totalement.

Mais oui, nous pouvons mettre en place des parades intelligentes.

Mes clients chez Derrière La Porte l’ont vécu aujourd’hui. Ils en sortiront plus solides. Et si vous voulez qu’on fasse ensemble un audit de vos dépendances infrastructurelles, je suis prêt à vous accompagner.

Suivant
Suivant

AnswerThePublic : pourquoi répondre aux questions est devenu la meilleure stratégie SEO et GEO